Je prends ma soirée pour amener mon fils aux urgences de Auray comme me l'a demandé mon médecin traitant.
Arrivés à Auray, les urgences refusent de prendre mon fils parce qu'il n'a pas de lettre d'accompagnement. Je réponds que mon médecin m'a dit de venir et ne m'a rien donné. Ils refusent toujours et ne veulent pas appeler mon médecin pour avoir confirmation.
J'appelle mon médecin ; sa messagerie dit qu'il ne réponds pas aux appels téléphoniques pour faire grève en faveur de la défense de la médecine générale... Je repars donc avec mon fils sur le dos, parce qu'il ne peut pas marcher. J'ai perdu ma soirée, plus d'une heure de route et ai posé des heures au travail pour rien. Le mot patient prends tout son sens. La communication entre corps médical serait pertinent. En revanche, la jeune femme de l'accueil était aimable, il faut tout de même le souligner.